Iberdrola lance la phase industrielle du parc éolien offshore de Saint Brieuc

 

Le parc éolien offshore de Saint-Brieuc, dont la phase industrielle a débuté en 2020 pour une mise en service prévue en 2023, sera constitué de 62 éoliennes Siemens Gamesa Renewable Energy pour une puissance totale de 496 Mégawatts. La production d’énergie attendue s’élèvera à 1 850 Gigawattheures, soit l’équivalent de la consommation électrique de 835 000 habitants, chauffage compris, ce qui représente 9% de la consommation électrique bretonne.

Ailes Marines, société détenue à 100% par le groupe espagnol Iberdrola, est en charge du développement, de la construction et de l’exploitation de ce parc éolien au large des côtes bretonnes. Le bureau de Saint-Brieuc emploie aujourd’hui 10 personnes dont 6 emplois en CDI qui ont été créés en 2020. Iberdrola a également investi dans une base arrière à Pleudaniel où 10 emplois seront créés par l’entreprise. Iberdrola s’appuiera en outre sur une quarantaine d’emplois en sous-traitance en 2021 et une soixantaine au pic de la construction du parc. Afin de mener à bien la construction du parc, Ailes Marines s’appuie sur des partenaires industriels dont plusieurs groupes espagnols qui se sont implantés à Brest en 2020. Le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc est un projet incontournable pour l’avenir énergétique de la Bretagne qui, par le lancement de la phase industrielle du projet, lance l’ensemble de la filière des énergies marines renouvelables dans la région.

 

Navantia investit la filière des énergies renouvelables en Bretagne

 

Navantia et son partenaire Windar qui ont ouvert deux filiales françaises et son sous-traitant Nervión se sont installés sur le polder de Brest, infrastructure majeure dédiée en partie aux énergies marines renouvelables, dans laquelle la Région a beaucoup investi dans l’objectif de devenir un acteur majeur de cette filière sur la côte atlantique. Les 3 groupes vont y fabriquer une partie des éléments des fondations de type jacket. Au total, plus de 35 000 tonnes d’acier seront assemblées dans leurs ateliers mais également dans les usines des sous-traitants bretons qui sont au cœur de la stratégie de développement du projet et du processus de fabrication des composants des fondations.

En 2020, les 3 partenaires ont déjà créés 22 nouveaux emplois pérennes et Nervión envisage la création de 50 nouveaux CDI en 2021. En complément de ces postes permanents, une vingtaine d’experts de Navantia et Nervión basés aux sièges en Espagne seront détachés à Brest de manière permanente ou ponctuelle pendant la durée du projet. Il en est de même pour Windar. De plus, une quinzaine de postes intérimaires viennent ponctuellement en soutien. Des emplois permanents seront aussi mobilisés et créés au sein des entreprises bretonnes sous-traitantes:  Navtis, Sobec, BST, Métal Armor et Aven Métal. D’autres sociétés finistériennes jouent un rôle central dans l’accompagnement du projet, notamment OTECMI, Armor Précision Méca, Breizh Usinage Service, Institut de Soudure, WICS Naval ou encore Blue Water Shipping, UAT et Manuport. Navantia, Windar et Nervión mobiliseront 250 emplois équivalent temps plein durant la période de fabrication des jackets.